Speaker: | Jean-Yves Girard
|
||
Quando: | 10/10/2014 - 11:00
|
||
Dove: | Dipartimento di Filosofia, Comunicazione, Spettacolo, Università Roma Tre,
via Ostiense 234, Roma.
Aula Verra (piano terra)
|
||
Abstract
En termes kantiens, l’objet nu et son type, c’est analytique/synthétique. L’analytique est ce qu’il reste quand on a évacué le sens, ie, l’engagement : tout est sur la table. Il se décline en constatatif (incrémental) et performatif (destructif). Le paradigme d’unification permet de représenter le performatif sans agent extérieur. Le synthétique est ce qui donne le sens à l’analytique ; engagé, il est soumis au doute. Il se divise en deux branches. L’a posteriori ou format, qui donne un sens à l’analytique constatatif, consiste à passer des sortes de tests de sortie d’usine, comme dans les réseaux de démonstration : c’est le sens comme question. Les deux synthétiques sont les deux façons de dire « A est A » : axiome (a posteriori) et coupure (a priori), rallonge entre deux prises opposées vs raccordement de prises. Alors que la rallonge n’est pas soumise au doute, le branchement est problématique, dangereux. Y a-t-il équilibre entre les droits (la prise comme sortie) et les devoirs (sa prise opposée comme entrée) ? Le synthétique a posteriori est formulable à travers une sorte d’analytique non déterministe. L’objet mathématique se présente finalement comme une épure, une combinaison véhicule (analytique) + gabarit (synthétique). Le synthétique a priori combine les épures selon leurs gabarits, leurs types ; et il n’y a pas de certitude absolue, légitime, quant à ces combinaisons. Techniquement parlant, le passage aux épures devrait répondre à un certain nombre de questions irritantes, comme celle de trouver des habitants au type vide : ce seraient des entités qui ne séparent pas nettement l’objet et le sujet. |